Le décret fusionnant l’Epad et l’Epasa publié au Journal officiel

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ëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) et Philippe Claix, directeur général de l’EPAD, lors d’une conférence de presse, le 4 décembre 2009 à La Défense (Photo : PATRICK KOVARIK)

[03/07/2010 08:28:11] NANTERRE (AFP) Le décret fusionnant l’Etablissement public d’aménagement du quartier d’affaires de la Défense (Epad) et l’Etablissement public d’aménagement de Seine-Arche (Epasa) a été publié samedi au Journal officiel.

Le décret, daté du 2 juillet 2010, officialise le regroupement des deux organismes au sein d’une seule et même structure, baptisée “Etablissement public d’aménagement de la Défense Seine-Arche” (Epadesa).

“Placé sous la tutelle du ministre chargé de l’urbanisme”, l’Epadesa est “chargé de procéder à toutes opérations de nature à favoriser l’aménagement, le renouvellement urbain, le développement économique et social et le développement durable” des espaces situés au sein de l’opération d’intérêt national (OIN) La Défense Seine-Arche, ajoute-t-il.

Le périmètre de l’OIN englobe le territoire actuel de La Défense (160 hectares), celui de Seine-Arche (320 hectares à Nanterre), ainsi que les secteurs de la caserne Rathelot et du Petit-Nanterre à Nanterre, Gambetta-Sud à Courbevoie, et Champs-Philippe à La Garenne-Colombes, soit un total de 564 hectares.

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Fusion de l’EPAD avec l’EPASA (Photo : Paz Pizarro)

“L’établissement est administré par un conseil de 16 membres” dont “six membres représentant l’Etat”, “neuf membres représentant les collectivités territoriales” et “une personnalité qualifiée nommée par le Premier ministre”, précise le décret.

Fin mai, la présidente de l’Epad et maire de Puteaux, Joëlle Ceccaldi-Raynaud (UMP) avait indiqué qu’elle se porterait “tout naturellement” candidate à la tête du nouvel établissement fusionné.

Un premier pas vers cette fusion avait été franchi le 14 octobre 2008 avec la nomination d’un seul et même directeur général pour les deux entités: Philippe Chaix, secrétaire général de la préfecture des Hauts-de-Seine.

De nombreuses voix s’étaient alors élevées au sein de l’Epasa, présidé par le maire (ex-PCF) de Nanterre Patrick Jarry, pour dénoncer une volonté de mainmise du quartier d’affaires de La Défense sur les projets d’aménagement de la commune.