L’immobilier tunisien et marocain au coude à coude à Paris

sitap2010-1.jpgSi
le promoteur du SITAP s’est fixé cet objectif, ce n’est pas pour satisfaire son
ego, mais parce que le fait d’égaler le SMAPIMMO en termes de superficie
constitue, aux yeux de M. Landoulsi, un indicateur de la constante montée en
puissance du SITAP et de son évolution dans la bonne direction.

Mu, comme le serait tout un chacun, par le gain, mais aussi, souligne
l’intéressé, par le souci de bien faire ce qu’il a entrepris, dans l’intérêt de
la promotion immobilière tunisienne et de la Tunisie d’une façon générale, le
patron du SITAP a adopté dès le début une démarche progressive et ambitieuse à
la fois.

Outre l’extension de sa superficie -passée de 6.500 m2, lors de la précédente
session, à 10.000 m2- le SITAP s’ouvre cette année aux entreprises fabricant les
matériaux et articles utilisés dans la construction, qui auront, à l’instar des
promoteurs immobiliers et des banques, une aile du salon dédiée à eux.

Une grande ambition requérant des moyens conséquents, l’organisateur du SITAP,
qui n’a jamais rechigné à l’investissement dans ce domaine, consacre cette année
un budget plus important à la promotion : 700.000 euros.

Entamée le 18 novembre 2009, par une conférence de presse à Tunis, cette
campagne va se poursuivre jusqu’au dernier jour du SITAP.

En Tunisie, la campagne s’est faite par la voie de la presse écrite (La Presse
et Réalités), de l’Internet (WMC, et le site de Mosaïque FM, référencement sur Google, e-mailing cible, et utilisation des réseaux sociaux comme Viadeom,
Twitter et Facebook), et de la radio (Mosaïque FM et Jawhara FM).

En France, outre ces canaux, le SITAP se “vend” aussi via une campagne de
distribution de 200.000 invitations par le biais des commerces communautaires et
les consulats tunisiens, et de 40.000 cartes postales dans 400 restaurants et
brasseries de première catégorie de Paris et le placardage de l’affiche du SITAP
dans les rames du Métro parisien.

De même, la communauté tunisienne en Europe a été ciblée plus directement via
les consulats de Tunisie en Europe et dont Mme Najoua Baccouche Ardin, ancienne
gérante de d’Orsaf, aujourd’hui installée à Paris, a fait la tournée au cours
des dernières semaines.

A tout cela, le promoteur du SITAP voudrait ajouter cette année une série de
reportages et d’interviews -dont éventuellement celle de M. Slaheddine Malouche,
ministre de l’Equipement, de l’Habitat et de l’Aménagement du Territoire-
faisant la promotion de la Tunisie, en général, et de son secteur immobilier, en
particulier, et qui seraient diffusés dans les prochaines semaines par 3 chaînes
de télévision françaises de premier plan. Ce sera la cerise sur le gâteau pour
cette troisième édition du SITAP.