Début du “Huis clos sur le net” pour cinq journalistes dans le Périgord

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Page d’accueil de Facebook (Photo : Loïc Venance)

[01/02/2010 15:12:40] PARIS (AFP) Les cinq journalistes chargés de tester la fiabilité des news données sur Twitter et Facebook depuis une ferme du Périgord où ils sont cloitrés sans autre source d’information, ont commencé à alimenter un blog commun avec leurs premières impressions.

“Pas de gros buzz. Pas d?évidence”, écrit Benjamin Muller de France Info. “Ce matin, j?ai cependant retenu quelques sujets. Gérard Depardieu qui apporte son soutien à Georges Frêche, les +experts+ d?Onesta champions d?Europe ou encore les résultats des Grammy”.

“A qui je peux faire confiance”, s’interroge Anne-Paule Martin qui s’est plongée dans Twitter et dit avoir “risqué la noyade”. Première info retenue la nuit dernière, les Grammy Awards depuis Los Angeles : “Avant de parler de musique, j’ai appris que le must était de porter une robe longue et si possible une épaule dénudée”, commente la journaliste de la RTS.

“Mais je dois avouer que moins de 24 heures après le début de l?expérience, je trouve aux journaux, aux flashs radio et aux téléjournaux une savoureuse qualité”, ajoute-t-elle sur le blog.

Baptisée “Huis clos sur le net”, cette opération qui se déroule jusqu’au 5 février est organisée par les Radios Francophones Publiques (Radio Canada, France Inter, France Info, Radio Télévision Suisse et RTBF).

Les journalistes disposent d’ordinateurs vierges de tout contenu, de téléphones basiques sans accès à internet et n’ont ni télévision ni radio.

Jusqu’à vendredi, chacun interviendra régulièrement sur les antennes de son média pour commenter l’actualité à partir des seules infos des réseaux sociaux.