Tunisie – COMAR d’Or 2009 : Mohamed Bouamoud, journaliste à webmanagercenter, primé

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nouveau, Webmanagercenter a été à l’honneur, samedi 25 avril, à l’occasion
de la cérémonie de remise des Prix littéraires COMAR d’Or et lors de
laquelle notre collaborateur Mohamed Bouamoud s’est vu attribuer le «Prix
Découverte» pour son second roman intitulé Visages. Rappelons qu’en juillet
dernier, Bouamoud s’était vu décerner le deuxième Prix du roman tunisien
pour son ouvrage sur Essayda El Mannoubyya lors d’un concours organisé par
Médina Hammamet (Poulina).

Rehaussée par la présence de M. Abderraouf Basti, ministre de la Culture et
de la Sauvegarde du Patrimoine, de hautes personnalités et d’un public assez
nombreux, la cérémonie de samedi dernier a été délicieusement agrémentée par
la voix sublime de l’artiste Leila Hejaiej qui a, entre autres, interprété
un grand tube de la diva Oum Kolthoum intitulé Al Awilê fil gharâm.

Pour cette 13ème édition du COMAR d’Or, dix romans en français et vingt-cinq
en arabe sont entrés en compétition, ce qui a rendu, surtout pour le jury de
langue arabe, autrement ardus la sélection et le verdict. Mais comme l’a dit
M. Mohamed Ben Rejeb (jury arabe), publier un roman est déjà un couronnement
en soi pour l’auteur.

Le palmarès a été comme suit :

· Prix Comar d’or pour le roman en arabe : Abdelkader Ben Haj Nasr

· Prix Comar d’or pour le roman français : Yamen Manaï

· Prix spécial du jury pour le roman en arabe : Abou Bakr Ayadi

· Prix spécial du jury pour le roman en français : Lotfi Ben Letaïfa

· Prix du premier roman en arabe : Afifa Saoudi

· Prix du premier roman en français : Sonia Chemkhi

· Prix Découverte pour le roman arabe : Dhaou Bessaoud

· Prix Découverte pour le roman français : Mohamed Bouamoud.

Visages de Mohamed Bouamoud (disponible sur le marché) décrit la déroute des
jeunes fonctionnaires du milieu des années 1970 qui s’étaient trouvés
impliqués à leur insu dans l’affaire du 26 janvier 1978, dit le jeudi noir
et qui a débouché sur un bain de sang.

On ne saurait terminer cette information sans dire merci aux Assurances
COMAR qui ne cessent de soutenir, en général, la culture du pays et, en
particulier, le roman tunisien.