Medibat 2009 : Un nouveau pas dans le renforcement de l’édifice maghrébin ?!

Par : Autres

Le Xème chapitre du livre de Medibat 2009 restera gravé dans la mémoire dans les tablettes des manifestations économiques au Maghreb, en ce sens que c’est ici que s’est tenu le premier Salon maghrébin du bâtiment et de l’habitat. Alors, est-ce un saut supplémentaire vers la construction d’un Espace économique maghrébin ?

C’est trop pour répondre à cette interrogation, mais certains
y croient déjà, soulignant qu’il s’agit là d’un autre pas à même de propulser la
coopération entre les pays du Maghreb vers d’autres sommets. Et la présence à
l’ouverture officielle de la 10ème édition du Salon méditerranéen du bâtiment ‘’MEDIBAT’’
des hauts responsables maghrébins en charge de Habitat augure une nouvelle
approche. Ainsi, à la cérémonie d’ouverture, notre ministre de l’Equipement, de
l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, M. Slaheddine MALOUCHE, était
accompagné de MM. Ali BOULARES, secrétaire général du ministère algérien de
l’Habitat et de l’Urbanisme, Abdesslem MESBAHI, secrétaire d’Etat marocain chargé
du Développement territorial auprès du ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et
de l’Aménagement de l’Espace, et de Sy ADAMA, ministre mauritanien de l’Habitat,
de l’Urbanisme et de l’Aménagement du territoire.

En effet, M. Slaheddine MALOUCHE dira en substance avoir été honoré de
procéder à l’ouverture de cette 10ème édition MEDIBAT qui a acquis un important
rayonnement et continue à être une des destinations les plus attractives pour
les professionnels du bâtiment.

Après avoir effectué le tour des différents stands d’exposition, il a déclaré
que «ce que nous venons de voir, à l’occasion de l’inauguration du salon, nous
laisse optimistes sur son futur, et d’autant plus qu’il a mis en orbite le
premier salon Maghrébin du Bâtiment et de l’Habitat, mais témoigne, surtout,
d’un professionnalisme et d’un degré important d’affinité avec les nouvelles
technologies».

Par ailleurs, M. MALOUCHE  mettra l’accent sur les importants efforts
consentis par la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax ‘’CCIS’’ en
organisant deux forums -scientifique et économique-, ce qui est de nature à
faciliter les échanges des idées et d’expériences entre les professionnels,
architectes, urbanistes, techniciens et universitaires intéressés par le bâti.

«Le forum scientifique, qui traitera du thème de ‘’l’architecture et énergies
renouvelables face aux changements climatiques’’, et qui sera couronné par la
Déclaration de Sfax 2009 sur l’économie d’énergie, et le forum économique,
‘’catalyseur des affaires et du partenariat dans le domaine des BTP’’, sont des
réflexions d’appui ayant la même importance que les expositions des matériaux et
technologies du bâtiment, le contrôle de la croissance urbaine et des coûts, le
renforcement de la qualité, l’intégration des nouvelles technologies et la
protection de l’environnement», a-t-il précisé.

En outre, le ministre a rappelé les différents acquis réalisés par le
gouvernement tunisien sur les plans économique, social, législatif ainsi qu’un
panier d’incitations à l’investissement, ce qui a rendu la Tunisie une zone
d’attraction prépondérante dans la région. Des acquis qui ont valu, certes, à la
Tunisie une reconnaissance de la part de la communauté internationale et les
organismes d’évaluation onusiens, mais d’autres impératifs s’imposent pour
persévérer sur la voie du développement durable. C’est en ce sens qu’il
soulignera que «les normes de qualité ont concerné tous les secteurs de
production et se sont imposés comme un outil efficace mais aussi comme condition
nécessaire pour promouvoir le commerce extérieur et l’intégration des marchés
internationaux. La qualité est plus que nécessaire pour le secteur du bâtiment,
seul garant de la pérennité de ses activités et de la bataille de la
compétitivité, afin de satisfaire les besoins croissants du consommateur
maghrébin devenu plus exigeant, poussant ainsi les professeurs du secteur à
davantage d’adaptation afin de faire évoluer leur offre. Un pari stratégique à
gagner vu ses retombées positives sur les économies des pays du Maghreb».