Tunisie – MEDIBAT2009 : Comment gérer l’excédent d’exposants?!

Par : Tallel

medibat130109.jpgCe
mardi 13 janvier 2009, la direction de la Chambre de commerce et d’industrie
de Sfax (CCIS), conduite par M. Ridha Fourati (vice-président de la Chambre)
–maître à bord depuis un certain temps- accompagné notamment de MM. Fathi
Gargouri (DG de la Chambre), Mourad Boulila (directeur des manifestations),
Taoufik Hachicha (président du Comité d’organisationMEDIBAT2009), Adel
Hamami (président de la Commission des relations internationales
MEDIBAT2009) et de Mme Nawel Kharrat, était à Tunis. Objectif : rencontre
avec les journalistes de la place afin de leur faire part de l’état
d’organisation du Salon Méditerranéen du bâtiment ‘’MEDIBAT2009’’ qui aura
lieu du 4 au 7 mars prochain à la Foire internationale de Sfax.

Bien entendu, vu le contexte national mais aussi international dans lequel a lieu
cette manifestation, inutile de vous dire qu’il a largement été question
des mégaprojets en cours en Tunisie, avec une enveloppe de plus de 50
milliards de dollars prévus, sans oublier certains autres dans les autres
pays du Maghreb, notamment en Algérie et en Libye.

Avant la séance de questions/réponses avec les journalistes, c’est M.
Boulila qui a présenté les ‘’chiffres et lettres’’ de la manifestation au
jour d’aujourd’hui.

En effet, côté lettres, MEDIBAT, dans version 2009, offre trois espaces,
à savoir un espace d’exposition, un forum économique et un congrès
scientifique.

Concernant l’espace expo, les objectifs semblent avoir été largement
atteints, environ 400 exposants contre 334 pour la session précédente. On
parle même d’excédent d’exposants, puisque beaucoup seraient sur la liste
d’attente, nous a confirmé un opérateur du secteur. Et si les responsables
de la CCIS nous ont indiqué que ces exposants sont originaires d’une
trentaine de pays du Maghreb, d’Europe et du Moyen-Orient, mais en revanche
rien n’a filtré sur leur poids (grandes, moyennes ou petites entreprises).
Peu importe, ce qui compte c’est que Sfax offre cette opportunité de
rencontre entre opérateurs et investisseurs.

Toujours sur ce chapitre, quelque 40.000 visiteurs sont attendus, dont
plus de 90% de professionnels. Et s’il en a été ainsi, c’est tout simplement
parce que la Chambre a fait un travail de terrain surtout à l’international
à travers des voyages en Turquie, en Algérie, au Maroc, en France…

Quant au programme du Forum économique du MEDIBAT2009, il constituera un
moment important de cette manifestation. Car, pour que cette manifestation
porte réellement son nom, et après l’ouverture officielle du salon, qui aura
lieu le 6 mars, les organisateurs ont prévu une sorte de ‘’journée de
présentation des projets dans les différents pays du Maghreb’’. C’est ainsi
qu’il y aura une séance de présentation des projets, successivement, en
Algérie, en Libye, au Maroc, en Mauritanie et en Tunisie.

D’ailleurs, MEDIBAT2009 se tient sous les auspices de l’Union du Maghreb
arabe et des ministres en charge du Logement dans les pays du Maghreb. Un
autre cachet qui fait de lui un salon réellement méditerranéen.

Mais ce n’est pas tout, puisque l’argent c’est le nerf de la guerre -pardon
puisque sans lui les projets ne peuvent être concrétisés-, la présentation des
projets sera suivie par le volet financier, notamment avec le thème portant
sur ‘’les financements des grands projets et les critères d’éligibilité dans
la liste de référence des banques de développement’’. Ensuite, interviendront
4 workshops qui seront organisés par la Banque africaine de développement (BAD),
la Banque islamique de développement (BID) et la Société islamique pour le
développement du secteur privé (SIDSP), la Banque européenne
d’investissement (BEI) et celui de l’Agence française de développement (AFD)
; sans oublier une intervention de la Banque Abou-Dhabi de l’investissement
(BAI)…

On aura compris, MEDIBAT2009, sans doute plus que les autres éditions,
est une opportunité pour les entreprises du secteur, mais aussi pour les
hommes d’affaires et autres investisseurs en quête de projets
d’investissements.

Ceci dit, une question se pose: Comment, aujourd’hui, la direction
de la CCIS compte gérer l’excédent? La réponse dans quelques semaines,
peut-être!

Nous y reviendrons.