Premier salon de la création d’entreprises – ONUDI : «Un salon très efficace»

 

Par
Ghada
Kammoun

Unité de Promotion des Investissements (UPI) en Tunisie (un projet de
l’Organisation des Nations unies pour le Développement Industriel- ONUDI) a
pris part à la première édition du Salon de la création d’entreprises (17 &
18 octobre 2008 à Tunis).

«Nous avons depuis toujours soutenu l’API dans la recherche de salons
internationaux qui faisaient le soutien à la création d’entreprises à
l’instar du salon «Entreprendre» à Paris. En Tunisie, un évènement de ce
type n’était pas encore créé», souligne M. Davide Loriggiole, expert en
promotion des investissements à l’ONUDI.
Un salon «très efficace».

C’est en ces termes que M. Loriggiole qualifie le salon de la création
d’entreprises : «C’est un salon très efficace dans le sens où nous arrivons
à y réunir tous les outils, toutes les agences, les organisations de soutien
à la création d’entreprises et les institutions de financement dans un seul
endroit», nous dit l’expert de l’ONUDI.

«Le visiteur n’a pas besoin de se déplacer d’un organisme à l’autre, il
trouve tout dans ce salon. L’idée a été soutenue par l’ONUDI parce que nous
avons trouvé que c’est très efficace. Je pense que les visiteurs sont aussi
du même avis par rapport à son efficacité et à son importance», ajoute-t-il.

Et pour nous parler de la participation de l’Unité au salon, M. Loriggiole
nous explique que «Dans le cadre de notre coopération avec l’API, on nous a
demandé de présenter un modèle italien de support à la création
d’entreprises, nous avons pensé aux pépinières parce que nous travaillons
beaucoup avec les pépinières d’entreprises de l’API. En Europe le concept de
pépinière d’entreprises est assez développé parce que cela fait assez
longtemps que nous avons commencé à travailler avec».

«Nous avons ramené la pépinière d’entreprises de l’université de Palerme
(Sicile), ceci en plus d’une entreprise de biotechnologie (détection de la
maladie céliaque) hébergée dans cette pépinière donc qui bénéficie déjà des
services de cette dernière. Nous les avons ramenées à Tunis pour présenter
leur activité et leur expérience –sur le stand de l’ONUDI- d’une façon
informelle», ajoute-t-il.

« Nous avons rencontré les responsables du Centre de biotechnologie de Sfax
qui a à son tour une entreprise qui fait de la biotechnologie plus ou moins
dans le même domaine que l’entreprise italienne, donc il y a déjà une
collaboration potentielle Italie-Tunisie. Nous pouvons aussi parler de
projets de coopérations qui peuvent se développer au niveau des pépinières
(niveau institutionnel). Sans oublier le transfert de savoir faire», conclut
notre interlocuteur.