Ingénierie : Discrimination positive !


Par Maryam OMAR

L’Entreprise tunisienne Telnet vient de signer un contrat de partenariat
avec la SSII française Altran pour la création d’une société mixte
spécialisée dans le domaine des prestations de services en ingénierie
informatique qui sera basée à Tunis et à Sfax (au technopôle El Ons où
Telnet participe au capital à hauteur de 10%).

 

La nouvelle entreprise créée compte employer sur les deux sites quelque 300
ingénieurs au cours des deux prochaines années. Une partie de son marché
serait en Tunisie mais sa cible principale est l’espace élargi du Maghreb où
elle affiche l’ambition de devenir leader en ingénierie informatique à
l’horizon 2010.

 

Des projets plein la tête… et une question nous vient tout de suite à
l’esprit : Comment soutenir ce talent dont la vision est manifestement
régionale ?

 

Il y a une quasi règle dans le monde des SSII (les sociétés de services et
d’ingénierie informatique) : pour se faire une réputation, pour prouver
qu’elle est capable d’apporter des solutions sur ses marchés extérieurs,
n’importe quelle SSII a vitalement besoin de remporter le plus de marchés
possible sur son marché local. C’est un premier pas nécessaire qui lui
permet de proposer un bon ‘’CV’’ capable de convaincre les futurs clients.

 

C’est de cette manière que les choses se sont toujours passées aux
Etats-Unis où ce genre d’entreprises a vu le jour puis partout dans le
monde, en Europe, en Asie et même en Afrique.

 

En Tunisie, la cohorte de ces entreprises un peu particulières devraient
être de plus en plus présentes dans les marchés locaux, peut-être par la
création d’un préalable leur permettant une certaine part de discrimination
positive vis-à-vis des autres entreprises… et en leur faisant une fleur : la
révision de la règle du moins-disant !