Allemagne : la pression monte pour un démantèlement de Freenet

 
 
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Le logo de Freenet (Photo : John MacDougall)

[25/06/2007 09:47:18] FRANCFORT (AFP) Le fonds spéculatif britannique Hermes fait pression pour un démantèlement de l’opérateur de télécommunications allemand Freenet, une option défendue déjà par plusieurs gros actionnaires, dans un entretien publié lundi par la Frankfurter Allgemeine Zeitung.

“Dans cette activité très concurrentielle, la taille est de plus en plus importante”, note le patron de Hermes Europe, Stephan Howaldt.

“Freenet a laissé échapper plusieurs opportunités d’acquisition. Maintenant il n’y a presque plus rien à acheter”, ajoute-t-il. Ces derniers mois, le groupe allemand a échoué dans ses tentatives de rachat du danois Talkline et d’AOL Allemagne.

“Désormais, le directoire doit ouvrir les yeux et envisager d’autres options”, note le gestionnaire de fonds, qui plaide du coup pour une cession d’une des deux activités principales, la téléphonie mobile ou l’internet.

Hermes ne cite pas de nom mais les connaisseurs du secteurs estiment que United Internet, Arcor, Telefonica ou Telecom Italia pourraient être intéressés. M. Howaldt rappelle que l’opérateur de téléphonie Drillisch a exprimé à plusieurs reprises son intérêt pour la filiale de Freenet, MobilCom.

Le fonds britannique, qui contrôle 5,2% de Freenet, issu de la fusion en mars entre l’opérateur télécom allemand MobilCom et le deuxième fournisseur d’accès internet du pays, Freenet, n’est pas le seul actionnaire qui pousse pour un démantèlement.

Le très agressif Florian Homm, patron d’Absolute Capital, détient 3,02% du capital et serait favorable à une vente par pièces.

Pour le moment, la direction, opposée à un démantèlement, affirme pouvoir compter sur le soutien de l’actionnaire principal, le fonds Vatas. Dirigé par l’Allemand Lars Windhorst, il détient 18,67% du capital.

 25/06/2007 09:47:18 – © 2007 AFP