Commerce électronique : Il vaut mieux nous concentrer sur l’exportation

e-commerce1.jpgLes
difficultés de l’émergence du commerce électronique en Tunisie sont connues
de tous et, à notre sens, une question fondamentale doit être posée : des
mesures audacieuses permettront-elles de surmonter ces difficultés ?

Certes, nous dirions que, oui, des mesurer audacieuses seraient d’un
apport capital pour développer les structures, organiser le secteur,
encourager et inciter les opérateurs,… Mais nous dirions également que, non,
de pareilles initiatives seraient probablement d’un effet mitigé quand il
s’agirait d’amener les consommateurs à cette nouvelle pratique. Pour le
moins, il faut du temps.

De fait, la question centrale est très simple : Y a-t-il vraiment un marché
pour le commerce électronique ? Et là, nous ferions la différence entre le
marché tunisien et l’exportation.

De fait, nous sommes convaincus qu’il existe de vraies perspectives pour
le commerce électronique dans le domaine de l’exportation mais que le seuil
où nous nous sommes arrêtés jusqu’à aujourd’hui bridait un déploiement en
règle. Il y eut de réels succès ‘’individuels’’ dans la vente, à l’étranger,
d’huile d’olive, de dattes, de tapis, de séjours touristiques… mais la chose
ne tourna pas au phénomène, faute d’encadrement de premier plan, de solides
incitations, de créativité dans le domaine de l’assurance et la liste
s’allonge.

Pourtant, un nouvel espoir vient de naître. Des décisions hardies
viennent d’être prises par le Chef de l’Etat en la matière : promouvoir le
e-commerce chez nous et vers l’étranger, inciter les espaces commerciaux à
investir dans des sites marchands, créer à tour de bras des entreprises de
commerce électronique, incitations financières aux assureurs pour qu’ils
accompagnent cette tendance…