– L’équivalence des diplômes délivrés par les
établissements d’enseignement supérieurs privés (notamment de TIME
Université).
– Problèmes de choix en matière d’orientation des nouveaux bacheliers.
– Opportunité d’établir des partenariats entre le secteur de l’enseignement
supérieur privé et les universités étrangères.
Par rapport au premier point, le président de TIME Université souligne que
‘’nous avons aujourd’hui une illustration parfaite du sérieux, au niveau de
TIME Université, car notre 1ère promotion des ingénieurs en génie logiciel
vient d’obtenir l’équivalence des diplômes délivrés par TIME Université
(lesquels diplômes ont déjà été agréés par l’Etat)’’.
Concernant le problème des choix de l’orientation des nouveaux bacheliers,
M. Damak a indiqué qu’il a été constaté que nombre de jeunes n’ont pas été
satisfaits de l’orientation qui leur a été affectée, et rappelle que le
secteur de l’enseignement supérieur privé leur accorde, pourtant, cette
liberté de choix.
Son analyse de la situation va plus loin. Ainsi, il fait remarquer «q’un
jeune bachelier du Grand Tunis et qui est orienté dans une université de
Gabès, par exemple, coûterait –relativement- plus cher à ses parents que
s’il était orienté dans un établissement d’enseignement privé à Tunis. Ceci
étant, M. Damak évoque tout de même la nécessité de l’implantation des
établissements privés à l’intérieur et au sud du pays, ce qui serait de
nature à permettre davantage la liberté de choix pour les jeunes bacheliers
de demain.
Le 3ème et dernier point abordé par notre interlocuteur concerne
l’élaboration de partenariat entre les établissements d’enseignement
supérieurs privés tunisiens et les universités étrangères. Lors de la
Journée nationale de l’enseignement supérieur privé -organisé il y a
quelques semaines par l’autorité de tutelle au profit du secteur de
l’enseignement supérieur-, il a été constitué des comités qui ont traité des
problème s touchant, entre autres, les avantages fiscaux et financiers, la
réglementation, le partenariat entre le secteur de l’enseignement public et
celui du privé…. Le président de TIME nous a indiqué à cet effet qu’une
réforme du cadre de loi de l’enseignement supérieur privé est en cours. Elle
vise à améliorer la situation du secteur d’une manière générale ; cette
réforme pourrait également offrir l’opportunité de renforcer les accords de
partenariat pédagogique et/ou financier entre les établissements
d’enseignement supérieur privé tunisiens et les universités étrangères. Ce
qui est rassurant pour ces établissements, eux qui étaient pris de panique
il y a quelques mois lorsqu’ils ont appris que le ministère de tutelle
allait bientôt autoriser l’implantation ‘’indépendante’’ des universités
étrangères en Tunisie.
Il est entendu, insiste M. DAMAK, que le choix sélectif des diplômes à
lancer dans le cadre de ce partenariat serait réalisé en fonction des
besoins réels de notre tissu économique par des opérateurs professionnels du
métier, sous l’impulsion d’une conviction nationale, privilégiant l’intérêt
de notre pays.
– L’équivalence des diplômes délivrés par les
