UTICA : La fiscalité… un cheval de bataille !

 
 

utica2.jpgPourquoi M.
Hédi Djilani, le président de l’UTICA, vient-il d’ajouter le facteur de la
fiscalité aux quatre vecteurs de travail du patronat tunisien ;
c’est-à-dire l’emploi, l’investissement, l’exportation
et le développement régional ? Car il l’a dit clairement : ‘’Voici
nos 5 axes de déploiement.’’

M. Djilani a évidemment parlé de fiscalité au cours de son périple dans les 23 premiers gouvernorats de Tunisie mais pourquoi a-t-il choisi le dernier
Congrès, dans la 24ème et dernière région (ce 2 août à Tunis), pour cette fusion
qui semble définitivement conglomérée ?

M. Djilani a déjà répondu (en partie, nous semble-t-il) à ces interrogations en
évoquant dans son discours (pas de papiers mais une improvisation
maîtrisée) ‘’…la fiscalité que nous avons l’honneur de payer et dont on voit les
fruits partout dans notre pays.’’

La logique de M. Djilani est simple car elle
implique que le payement de la fiscalité par les chefs d’entreprise est
pratiquement un investissement car cette enveloppe sert, en premier lieu, à
construire toutes sortes d’infrastructures matérielles et immatérielles
vitalement nécessaires pour les activités de l’entreprise : routes, ports,
aéroports, téléphone, Internet…

Mais, bien sûr, ce n’est pas tout ! Car nous ne répéterons jamais assez que le
domaine fiscal tire son importance très particulière du fait que les grandes
institutions internationales le mettent à la place d’honneur parmi les divers
éléments qui constituent la bonne gouvernance de tout un pays. Le Fonds
monétaire international, la Banque mondiale, l’Organisation des nations unies…
deviennent ainsi de plus en plus tatillonnes dans ce chapitre. Et puisqu’elles
ont raison en définitive et qu’elles font la pluie et le beau temps, nous
n’avons d’autre perspective que de poursuivre l’assainissement de notre
fiscalité.

L’UTICA est manifestement plus que jamais consciente de tout cela et c’est pour
cela que, désormais, ses priorités ne seront plus quatre mais cinq !