Conseils fiscaux : Quels défis attendent le nouveau président de la Chambre de Tunis ?

 

Conseils fiscaux

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Par
Maryam
OMAR

 

conseil1.jpgAlors
que la nouvelle constitution de la Chambre régionale des Conseils fiscaux
vient d’être rendue publique, un nombre impressionnant de dossiers attend
ses membres et particulièrement son président. La libéralisation des
services, la plaidoirie devant les tribunaux, la mise à niveau du secteur,
les préalables à l’entrée dans le métier…

Suite à une réunion qui s’est tenue le 5 avril au siège de l’UTICA, il a été
procédé au renouvellement des membres de la Chambre régionale des Conseils
fiscaux de Tunis. Un renouvellement qui met dorénavant Mohamed-Salah Ayari,
le nouveau président, sur les devants de la scène.

M. Ayari succède à M.Lassaâd Dhaouadi (qui devient second vice-président de
la Chambre de Tunis tout en gardant son poste de président de la Chambre
syndicale nationale) dans un métier qui n’a pas cessé d’attirer les feux de
la rampe ces dernières années. Il s’agit donc d’un héritage difficile, aussi
bien sur le plan endogène qu’exogène car les choses sont devenues très
compliquées.

M. Ayari aura donc à faire face à une somme impressionnante de défis, à
commencer par la mise à niveau du secteur. Un cheval de bataille qui fait
pratiquement le consensus auprès des Conseils fiscaux qui souhaitent
remettre leur métier une bonne fois pour toutes sur les rails. Il y a aussi
la libéralisation des services et son implication, non seulement sur le
métier mais sur la totalité des prestataires qui estiment que nos
engagements envers l’OMC ne doivent pas mener à la fragilisation de
centaines de milliers d’emplois.

La quasi controverse actuelle concernant qui aura ou n’aura pas le droit de
plaider les questions fiscales devant les tribunaux met passablement
dos-à-dos les Conseils fiscaux et les avocats et l’affaire est assez
compliquée pour que personne ne s’attende à son fin mot dans l’immédiat.

Tous ces dossiers et bien d’autres sont désormais de la responsabilité de M.
Ayari dont la caractère mesuré et réfléchie réussira peut-être à faire les
progrès souhaités par la profession.