UTICA : Un second souffle s’annonce

 

UTICA

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Par
Maryam
OMAR

 

utica2.jpgManifestement conscients que le Congrès national de l’UTICA marquera une
nouvelle donne, les patrons sont en train de renouveler leurs structures à
tour de bras pour leur donner plus de réactivité et plus de mordant. Mais
une question s’impose : pourquoi changer une équipe qui gagne ?

Il faut se rendre à l’évidence car les différentes structures de l’UTICA, de
la base au sommet, ont clairement démontré qu’elles ne s’en sortaient pas
trop mal même si les conditions exogènes (ou les influences extérieures) ont
plus ressemblé à un cyclone qu’à un fleuve tranquille au cours des dernières
années. Les patrons ont toujours été sur la brèche, courageux et totalement
engagés. Dans certains secteurs (le textile, par exemple), la chose est
carrément allée jusqu’à l’héroïsme. Dans d’autres (comme le tourisme), nous
avons flirté avec le cas d’école. Et on attend encore des surprises du côté
des jeunes gens des TIC.

L’UTICA est donc ‘’alive and kicking’’, comme disent les Anglo-saxons. Mais
voilà, le renouvellement a commencé et il est même bien avancé car, jusqu’à
aujourd’hui, il a touché la moitié des structures. Entamé dès le début de
2006, il concerne quelque 1600 Chambres et 216 Unions régionales et, pour ne
prendre que deux chiffres-clefs, le taux de renouvellement a déjà dépassé
les 60% et les responsables féminines représentent 10% du total.

Fin avril, le processus sera clôturé et puis les Congrès régionaux se
tiendront en mai, les 147 Chambres nationales seront renouvelées fin
juillet, les Congrès des Fédération et des Chambres nationales se tiendront
au cours de septembre et, en guise de clôture, le Congrès national de
l’UTICA se tiendra les 21 et 22 novembre.

Comme une cerise sur le gâteau, on s’attend à l’inauguration du nouveau
siège social de l’UTICA peu après le Congrès, comme pour souligner encore et
encore ce message de renouveau auquel la Centrale patronale semble plus que
jamais tenir. Certes, on ne change pas une équipe qui gagne, mais personne
ne lui reprochera certainement de chercher à s’inoculer du sang neuf dans le
corps. Les implications de l’ouverture et l’impératif de compétitivité en
ont besoin.**