Capital risque : Investissement et innovation dans les entreprises tunisiennes

Par : Autres
 

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couverture_livre.jpgLe livre
qui vient d’être publié par la Fondation Konrad Adenauer Stiftung, en
partenariat avec l’Association de recherches pour le développement
économique et social ainsi que la technopole de Sfax, fait suite aux travaux
du séminaire organisé les 18 et 19 novembre 2004 à l’ESC Sfax avec la
participation de chercheurs et experts tunisiens et étrangers.

Au sommaire de cette compilation des interventions, l’introduction de M.
Sadok KORBI, la présentation de la Fondation Konrad Adenauer par M. Hardy
OSTRY, l’intervention de M. Pascal PETIT et Michel QUERE sur le «Patterns of
development of vc industries : the importance of diversity and policy
alternatives», sur «l’expérience française du capital risque et le rôle de
la politique publique» par Dorothée RIVAUD-DANSET, sur «The strateg of
venture capitalists» par Mondher CHERIF, et finalement sur l’«innovation
technologique et développement financier» par Niazi KAMMOUN de l’ESC Sfax.

On relève dans l’introduction de M. Sadok KORBI cette conclusion sur le rôle
effectif des SICAR dans le financement des entreprises tunisiennes quand il
affirme que «la profession reste dans la plupart des cas proche de la
finance traditionnelle caractérisée par une politique timide d’engagement
orientée vers une minimisation du risque. Ceci revient essentiellement à la
prédominance des SICAR promues par les banques. Les SICAR tunisiennes ont de
ce fait tendance à s’écarter des projets de création et des projets
novateurs et s’orientent plus vers le financement de transactions
importantes de capital développement des sociétés en phase de croissance,
lesquelles opérations présentent moins de risque et nécessitent moins de
coûts d’étude».

M. Hardy OSTRY, représentant permanent de la fondation Konrad Adenauer à
Tunis, insiste dans son intervention les conditions nécessaires pour une
économie de marché sociale, à savoir entre autre l’existence d’un Etat de
droit, d’une sécurité de droit et de la transparence dans tous les domaines
de l’économie comme conditions pour la création de valeurs, surtout sur le
marché de capital risque.