Démarrage à accra de la réunion du groupe Africain pour le SMSI

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Démarrage à accra de la réunion du groupe Africain pour le

Par
R.B.H. Notre envoyé
spécial à Accra

 

accra_01022005.jpgLa capitale du Ghana, Accra, accueille à partir du 28 janvier et jusqu’au 4
février la Conférence Régionale Préparatoire Africaine pour le SMSI.

C’est au centre des conférences d’accra qu’aura lieu cette réunion dans une
chaleur torride dépassant les 40 degrés. Au menu, des réunions entre les
différentes composantes de la société africaine en attendant le démarrage
réel de la conférence le 2 février. A ces réunions préparatoires, la Tunisie
est bien présente et on peut même dire qu’elle est présente en force ici à
Accra. Du côté des représentants des gouvernements, on trouve plusieurs
cadres du ministère des Technologies de la Communication, de Tunisie Telecom,
de l’ANCE, etc… du côté de la société civile, également, on rencontre
plusieurs représentants qui ont été présents lors des précédentes réunions
de Genève et de Hammamet.

Mais ce n’est pas tout, le premier ministre, M.Mohamed Ghannouchi est
attendu le mercredi 2 février lors de la
séance inaugurale. Une séance qui sera ouverte par son excellence J.A Kufuor,
Président de la République du Ghana. On annonce, également, la présence du  ministre des Technologies de la
communication, M. Montassar Ouaili à Accra. Le ministre Tunisien doit présider les débats d’une séance
spéciale sur la phase de Tunis, sa structure et son contenu.
Nous reviendrons avec de plus amples détails sur cette séance que doit
présider M. Ouaili.

Au cours de la séance préparatoire du vendredi 28 janvier, le centre de
conférences d’accra a réservé deux grandes salles pour les débats, une salle
pour les représentants des gouvernements, une autre pour les représentants
de la société civile. Pour cette dernière, les débats, présidés par le
Tunisien Mustapha Masmoudi, ont tourné autour de l’intérêt des TICS pour
l’Afrique et l’impact de l’introduction de ces nouvelles technologies  dans les coins les plus

reculés
et les plus pauvres de notre continent. On a abordé, également, le
problème de la formation, la fuite des cerveaux – un gros problème dans les
villages
ou les formateurs disparaissent rapidement vers de meilleurs horizons après
avoir reçu des formations par les ONG et autres organismes – les problèmes
de l’équipement non adapté nécessairement à la réalité africaine

et où le courant électrique n’est pas disponible partout.

On a abordé ensuite les problèmes de la langue et la nécessité de adaptés à
la réalité Africaine. A ce propos, on enregistre la
remarque d’un professeur Français et représentant de la francophonie
qui note que l’Afrique a essentiellement trois langues, ce qui devrait faciliter la
communication entre les Africains (Français, Portugais et Anglais) alors
qu’en face l’Europe dispose de 40 langues pour 25 pays et la Russie d’une trentaine de langues
pour un seul pays.

Les débats n’étaient cependant pas très animés et c’est comme s’il y avait une
certaine entente et un consensus entre les participants. On a
l’impression que tout le monde sait ce qui manque à l’Afrique et que l’enjeu
réel va se jouer à Tunis.

 

Cela dit, on est en train à Accra de préparer les demandes et de préciser
les besoins pour que la communauté Africaine parle une seule langue avec une
seule voix à Tunis en novembre prochain. Sera-t-elle entendue ? Nous
l’espérons !
 

Site web de la réunion d’ACCRA :


http://www.wsisaccra2005.gov.gh/french/index.htm

 

 

31 – 01 – 2005 ::
07:00

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