
Khalil Laabidi, directeur général de la FIPA, estime que “la nouvelle loi consacre le principe d’ouverture sur l’investissement en libérant l’accès au marché. Elle consacre, en plus, la libéralisation de la Bourse, et c’est un point sur lequel on ne parle pas beaucoup malgré son importance. La Bourse était partiellement libre auparavant. Il y avait certaines activités de services non-totalement exportatrices qui étaient soumises à autorisation lorsque la participation étrangère dépasse 50%. Aujourd’hui, toute participation dans la bourse est devenue libre et cela va dynamiser la place financière tunisienne. D’un autre côté, il y a, dans la nouvelle loi, une rationalisation des avantages fiscaux et une orientation de ces avantages vers les objectifs globaux de l’économie nationale (montée en valeur ajoutée, emploi qualifié…,outre l’accent mis en matière d’incitations financières sur la préservation de l’environnement et le développement durable”.
Des points à améliorer il y aura toujours, selon le directeur général de la FIPA, qui souligne qu’”il s’agit d’un travail humain qui devrait être amélioré continuellement dans le sens de simplifier davantage, de diminuer davantage la liste des autorisations et d’unifier, dans une prochaine étape, toutes les instances et structures relatives à l’investissement”.


