La flamme des JO de Milan Cortina 2026 a commencé samedi son périple de deux mois à travers l’Italie. Le départ a été donné à Rome, première étape d’un voyage de 12.000 kilomètres avant l’arrivée à Milan pour la cérémonie d’ouverture du 6 février. Gregorio Paltrinieri, champion olympique 2016 du 1.500 m nage libre et premier des 10.001 relayeurs, a lancé le relais au Stadio dei armi. Ce site d’inspiration antique, dominé par des statues de marbre blanc, est situé au pied du Stade olympique.

Un parcours au cœur des symboles romains

Le relais a traversé la capitale en passant par ses monuments les plus connus. Les relayeurs ont circulé à pied et en Vespa pour rejoindre la place Saint-Pierre, le Panthéon, le Colisée et la Fontaine de Trévi. Cette traversée vise à mettre en valeur les symboles historiques et culturels de Rome tout en marquant le début officiel de la route vers les Jeux d’hiver 2026.

Une tradition respectée à Olympie

La flamme a été allumée à Olympie le 26 novembre, conformément à la tradition olympique. Ce site est identifié comme le berceau des Jeux, organisés pour la première fois en 776 avant J.-C. Cette année, une flamme de secours a été utilisée en raison des conditions météo défavorables. Le rituel reste central dans l’identité des Jeux, même lorsque les circonstances obligent à des ajustements.

Des Jeux au retour dans les Alpes

Les JO-2026 représentent la quatrième organisation des Jeux par l’Italie. Le pays a déjà accueilli Rome-1960, Cortina d’Ampezzo-1956 et Turin-2006. L’édition de 2026 ramène les Jeux dans les Alpes, territoire historique des compétitions hivernales, après plusieurs éditions organisées dans des pays où les sports d’hiver ne constituent pas une tradition forte.

Un modèle conçu autour des sites existants

L’événement sera réparti sur sept sites situés en Lombardie, en Vénétie et dans le Trentin Haut-Adige. Le comité d’organisation prévoit d’utiliser en majorité des infrastructures déjà existantes afin de réduire les coûts et l’impact environnemental. Cette orientation se veut un tournant pour les Jeux d’hiver, souvent critiqués pour la construction massive d’équipements temporaires. Le principe retenu repose sur une limitation des nouvelles installations et sur la valorisation de sites sportifs déjà opérationnels dans le nord et le nord-est de l’Italie.