
15 000 tonnes par mois pour nourrir la demande
Selon Nafzaoui, la consommation nationale de poulet oscille entre 350 et 450 tonnes par jour. Pour suivre le rythme, il faut produire environ 15 000 tonnes par mois. Ce mois-ci, la production a atteint plus de 14 000 tonnes, un niveau jugé satisfaisant, même si un léger manque de dinde a été observé. Le responsable se veut rassurant : « tout reviendra à la normale le mois prochain ».
Des prix à géométrie variable
Mais sur les étals, les prix racontent une autre histoire. Nafzaoui a reconnu une envolée du prix des viandes blanches dans les points de vente non encadrés, où le kilo peut atteindre 11,500 dinars. L’escalope de dinde, lui, peut grimpe jusqu’à 17 dinars.
En revanche, dans les circuits organisés, les prix restent dans la fourchette officielle de 8,500 dinars le kilo. L’appel du président est clair : « n’achetez pas dans les marchés anarchiques ».
Le poulet sous pression avant les fêtes
Le secteur se prépare déjà pour le Nouvel An et le mois de Ramadan, deux périodes de forte consommation. Nafzaoui promet une offre abondante et des prix maîtrisés, malgré la tension actuelle sur les coûts.
Mais sur les réseaux sociaux, le ton monte : entre hausse du carburant, marges floues et spéculations, beaucoup s’interrogent — le poulet du peuple va-t-il, lui aussi, devenir un produit de luxe ?


