
Dans un communiqué publié, mercredi soir, la campagne a réitéré sa requête d’une décision politique visant la mise en œuvre effective du démantèlement des unités polluantes et l’ouverture d’une enquête urgente pour identifier les responsables des émanations toxiques persistantes.
Le communiqué appelle à l’annulation des projets d’hydrogène vert et d’ammoniac à Gabès et réaffirme la détermination des militants à poursuivre les mobilisations pacifiques jusqu’au démantèlement total des unités polluantes et à la mise en place d’un modèle de développement durable et équitable.
À noter que le tribunal de première instance de Gabès a décidé, jeudi, de reporter l’examen de l’affaire en référé, visant à suspendre la production du Groupe Chimique Tunisien jusqu’à la mise en œuvre effective de la décision de démantèlement.
L’audience a été renvoyée au 13 novembre prochain, à la demande des avocats et des habitants, afin de leur permettre d’élaborer leur dossier de défense, a souligné à l’Agence TAP, le président du conseil régional de l’ordre des avocats de Gabès, Mounir Adouni.
La région de Gabès a connu ces deux dernières semaines une série de protestations réclamant le démantèlement des unités du Groupe Chimique Tunisien, après des cas d’asphyxie liés aux émanations de gaz et sur fond de dégradation environnementale chronique.vg


