La garantie de notre sécurité alimentaire reste tributaire de la mise en valeur de nos ressources humaines et financières, tout en veillant à l’exploitation optimale des connaissances et de toutes les ressources naturelles disponibles, notamment le dessalement des eaux saumâtres et de mer, l’utilisation des eaux usées traitées et l’optimisation des ressources génétiques locales, a indiqué le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzeddine Ben Cheikh.

Lors d’une séance plénière organisée, vendredi, par le Conseil national des régions et des districts (CNRD) sur les préoccupations et les défis du secteur agricole, Ben Cheikh a souligné que l’utilisation durable des ressources primaires constitue une priorité stratégique visant à parvenir à un développement équilibré et global favorisant la préservation des ressources naturelles du pays, le renforcement de sa résilience face au changement climatique et la durabilité des activités dans divers secteurs.

Et d’ajouter que les plans stratégiques du ministère de l’Agriculture visent à développer le secteur et à poursuivre la modernisation des systèmes agricoles afin d’assurer la sécurité alimentaire et hydrique, et ce, à travers la préservation, le développement et la meilleure exploitation des ressources naturelles.

Le ministre a souligné que le secteur agricole constitue une soupape de sécurité pour le pays, grâce à sa résilience, notamment au cours de ces dernières années. En fait, il a assure l’approvisionnement des marchés en produits alimentaires tout au long de l’année, outre le soutien des réserves en devises grâce aux exportations de produits agricoles, a-t-il avancé.

Le secteur a également contribué à la préservation des postes d’emplois, notamment dans les zones rurales.