Au Moyen-Orient, la semaine a été marquée par la trêve à Gaza et la perspective d’un échange d’otages/détenus, un contexte pétrolier piloté par l’OPEP+, et des signaux macro mitigés. La Banque mondiale relève sa projection de croissance régionale 2025, tandis que les marchés du Golfe réagissent aux facteurs externes et aux prix du pétrole.
Gaza : trêve qui tient, libérations attendues
La trêve entre Israël et le Hamas se poursuit. Des libérations d’otages et de détenus sont attendues, tandis que des responsables internationaux annoncent des déplacements dans la région. Les retours de civils vers des zones détruites se poursuivent et des convois d’aide sont annoncés.
Énergie : OPEP+ prudente, cours du Brent encadrés
Les prix du pétrole ont progressé après l’annonce d’une hausse d’offre plus contenue que prévu par l’OPEP+, dissipant une partie des craintes de surabondance. Le Brent évolue dans une fourchette 60–70 $/b depuis le printemps.
Entreprises : Aramco ajuste ses priorités
Saudi Aramco met en pause plusieurs projets d’expansion dans la chimie, privilégiant d’autres investissements et arbitrant dans un contexte de prix plus faibles ; par ailleurs, les prix contractuels LPG d’octobre ont été réduits.
Indicateurs : Banque mondiale plus optimiste, bourses du Golfe volatiles
La Banque mondiale relève sa croissance 2025 pour la région MENAAP à 2,8 %, tout en pointant les risques liés aux conflits et à l’incertitude. Les places du Golfe ont été partagées sur la semaine, entre soutien des prix de l’énergie et nervosité externe.