Un atelier de formation consacrée à « l’élaboration d’une vision commune pour renforcer la performance, l’équité, la gouvernance et la gestion des organisations professionnelles » a réuni notamment 23 participants, dont 13 opératrices, 10 représentants d’organisations professionnelles actives dans l’agriculture biologique – parmi lesquelles cinq structures dirigées exclusivement par des femmes, a fait savoir mardi, le bureau de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) à Tunis.
Cet atelier financé par la coopération suisse et géré par la FAO, s’est tenu du 16 au 18 septembre, à Tunis, s’inscrit dans le cadre des efforts de l’organisation onusienne, pour renforcer la filière de l’agriculture biologique dans le pays et le projet « Appui au développement d’une agriculture biologique durable et résiliente dans un contexte de changement climatique en Tunisie (BIOREST) ».
La formation a pour objectif d’améliorer la performance des organisations professionnelles de l’agriculture biologique tout en les dotant d’une vision stratégique commune claire, condition essentielle pour répondre efficacement aux attentes de leurs membres, valoriser leurs produits, et contribuer de manière durable au développement agricole et rural en Tunisie.-
L’atelier a particulièrement, permis aux participants “d’analyser en profondeur les critères de performance des structures, de dresser un état des lieux de leur situation actuelle et d’identifier les forces et les difficultés qui influencent la réalisation de leur mission. Sur cette base, les participants ont élaboré une vision prospective de leur organisation à cinq ans, défini des objectifs stratégiques clairs et établi un plan d’action concret pour améliorer leur performance dès l’année prochaine”.
Cette formation a renforcé “la dynamique de collaboration entre les organisations professionnelles” et “mis en valeur le rôle essentiel des femmes dans la structuration de la filière biologique, en encourageant leur participation active et leur leadership”.