
Conçue spécialement pour la Chine, la H20 dispose de capacités réduites afin de rester conforme aux normes imposées par Washington. Mais cette adaptation ne dissipe pas toutes les inquiétudes : les autorités chinoises auraient invité NVIDIA à s’expliquer, face à des soupçons émis par certains acteurs industriels et politiques quant à de possibles implémentations de logiciels espions dans ces versions « bridées ».
En parallèle, NVIDIA a dévoilé la RTX Pro, un nouveau GPU à vocation stratégique, destiné à renforcer sa position sur le marché.
Sur le plan économique, ce retour devrait stimuler les revenus du groupe et compenser les pertes subies lors du précédent embargo, tout en contribuant à réduire la pression sur les chaînes d’approvisionnement mondiales. Toutefois, Pékin poursuit activement le développement de ses propres semi-conducteurs pour limiter sa dépendance aux importations.
Sur le plan géopolitique, la prudence reste de mise : la levée partielle des restrictions marque un répit, mais elle ne met pas fin à la rivalité technologique sino-américaine, désormais teintée de méfiance mutuelle.
NVIDIA reprend ses ventes en Chine avec la H20 adaptée aux normes US, mais fait face à des soupçons chinois de possibles logiciels espions.


