Le renchérissement du coût de la dette serait l’une des répercussions du durcissement des politiques monétaires visant à contenir l’inflation, indique un récent rapport du FMI sur la stabilité financière dans le monde.

Selon le rapport présenté, mardi, dans le cadre des travaux des Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international qui se tiennent du 9 au 15 octobre à Marrakech, au Maroc, le danger réside dans la fragilité de la situation financière des emprunteurs qui compromet leur capacité de remboursement et augmente les risques d’insolvabilité.

Le même document souligne que la montée des taux d’intérêt impose de nouveaux défis aux gouvernements et durcit les conditions d’emprunt pour les pays à faibles revenus.

Toutefois, le rapport estime que les craintes concernant la dette souveraine ne concernent pas uniquement les pays à faibles revenus mais aussi les économies avancées également exposées à la montée des taux d’intérêt.

La dette mondiale a atteint 307 trillions de dollars à la fin du deuxième trimestre de 2023 selon les données de l’Institut de la finance internationale. La crise de la dette aggrave, selon le même rapport, les crises auxquelles sont confrontés les pays en développement, menaçant la stabilité financière internationale.

Les participants aux Assemblées annuelles 2023 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international se penchent ainsi sur les solutions possibles pour éviter que cette crise de la dette ne se transforme en crise globale ; étant donné la part importante des bailleurs de fonds et des marchés financiers internationaux dans l’endettement des pays en développement.