L’examen des moyens de développer la coopération entre l’organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), et les établissements de recherche scientifique, les pôles technologiques ainsi que les femmes artisanes en Tunisie, ont été au centre d’une réunion tenue mardi à Genève entre la cheffe du gouvernement Najla Bouden, et le directeur général de l’OMPI, Daren Tang.

La rencontre a permis de passer en revue les différents domaines de coopération, enregistrant récemment une remarquable évolution, notamment avec la création d’un mastère “d’ingénierie de l’innovation et de transfert de technologie” avec l’université de Carthage.

L’initiative de la Tunisie relative à l’organisation des journées culturelles au siège de l’OMPI, sous le signe “les femmes tunisiennes et la propriété intellectuelle”, a été favorablement accueillie.

La cheffe du gouvernement a, dans ce cadre, souligné l’attachement de la Tunisie à promouvoir la propriété intellectuelle et consolider la sensibilisation des jeunes innovateurs, notamment les femmes, au rôle des outils de la propriété intellectuelle afin de développer leurs idées et projets.

Bouden a signalé à cette occasion que la Tunisie compte des créateurs et des propriétaires de nouveaux établissements qui s’intéressent aux questions relatives aux droits de la propriété intellectuelle et la commercialisation de leurs produits.

Les différentes structures tunisiennes dans le domaine de la propriété intellectuelle dont l’institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI), et l’organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV), œuvrent durant des années à développer le système de protection de l’innovation, de la créativité et de la recherche et à favoriser un climat encourageant la création des projets, a notamment fait remarquer Bouden.

La cheffe du gouvernement a affirmé, dans ce même ordre d’idées, que la Tunisie a accordé à l’innovation et à la création des projets, une priorité dans le cadre de “la vision de la Tunisie 2035”, en plus du programme national des réformes, compte tenu de sa conviction que l’innovation est un vecteur du développement économique.