Les maladies cardiovasculaires sont les principales causes de décès enregistrés chaque année en Tunisie, à hauteur de 26%, suivies des cancers (16%). C’est ce qu’a fait savoir la présidente de la Société tunisienne de cardiologie et de chirurgie cardiovasculaire (STCCCV), Lilia Zakhama à l’occasion de la Journée mondiale du cœur, organisée le 29 septembre de chaque année.

“Parmi les maladies cardiovasculaires, figure l’infarctus du myocarde qui survient lorsqu’une plaque se détache, puis se déplace et s’immobilise dans une artère coronaire. Un caillot de sang se forme autour de la plaque et interrompt l’apport de sang, privant ainsi le cœur d’oxygène. Cela entraîne la destruction d’une partie plus ou moins étendue du muscle cardiaque”, explique-t-elle.

Ensuite, 70% des personnes victimes d’une crise cardiaque en Tunisie sont des fumeurs, 40% souffrent d’hypertension artérielle et 35% atteintes de diabète, ajoute Zakhama.

Dans cet ordre d’idées, elle appelle à ne pas ignorer les signes d’alerte d’une crise cardiaque et à appeler le service d’aide médicale d’urgence (SAMU) en cas de douleur persistante au niveau de la poitrine.

Parmi les principaux signes avant-coureurs d’un infarctus, il y a l’essoufflement, une douleur qui peut s’étendre de la zone thoracique aux bras, la pâleur, la transpiration ou la faiblesse, des douleurs thoraciques, nausée et vomissements.

Elle fait savoir que la STCCCV organise, dimanche 2 octobre 2022 à la Cité des sciences à Tunis, une Journée de sensibilisation destinée aux malades cardiaques.