L’Afrique, continent fort exposé à la pollution par le mercure, a proposé, lors de la 4ème réunion des Parties la Convention de Minamata sur le mercure, tenue du 21 au 25 mars 2022 à Bali en Indonésie, de réduire progressivement les amalgames dentaires en vue de leur abandon définitif en 2029, rapporte “Earth Négociation Bulletin”.

La proposition africaine prévoit, dès à présent et jusqu’au 1er janvier 2023, que chaque Partie à la Convention de Minamata sur le mercure publie une communication recommandant que seuls des matériaux de restauration dentaire sans mercure soient utilisés chez les enfants et chez les femmes en âge de procréer, lit-on dans le texte de la proposition africaine, soumis au secrétariat de la Convention.

Dans une deuxième étape, d’ici au 1er janvier 2025, chaque Partie à la Convention de Minamata sur le mercure inscrit un plan national consolidé sur les mesures qu’elle a l’intention de mettre en œuvre, pour supprimer l’utilisation des amalgames dentaires. Les Parties afficheront leurs plans nationaux sur Internet et les transmettront au secrétariat.

Et à partir du 1er janvier 2027, la production et l’importation d’amalgames auront cessé.

La proposition africaine s’inscrit dans le cadre des démarches engagées dans le monde dans le cadre de la Convention de Minamata sur le mercure, pour minimiser les risques de contamination de l’environnement par le mercure, qui compte parmi les métaux lourds, dont l ‘utilisation nuit particulièrement, à la nature et à la santé humaine.

La convention Minamata sur le mercure compte 127 soirées participantes à sa mise en œuvre.