Le ministère du Transport et celui de la Femme ont convenu de coordonner avec les différents intervenants, à l’effet d’aboutir à la mise en place d’une convention-cadre visant à appliquer l’article 22 du décret n°724/2020 relatif à la détermination des conditions de l’exercice de l’activité du transport des ouvriers agriculteurs.

En effet, l’article 22 permet aux personnes possédant des autorisations de transport public irrégulier d’exercer l’activité du transport des ouvriers agricoles dans le même véhicule exploité dans l’activité principale, à condition d’obtenir une approbation écrite d’une durée limitée auprès du gouverneur, après avoir présenté des informations sur la convention avec l’agriculteur ou une société agricole, pour transporter les ouvriers concernés.

Cette décision a été prise lors d’une réunion de travail, lundi 25 octobre 2021, entre le ministre du Transport, Rabïi Mjidi, et la ministre de la Femme, de la Famille et des Personnes âgées, Amel Moussa Belhaj, dont l’objectif est d’examiner le dossier du transport des ouvriers agriculteurs ainsi que les potentialités disponibles pour assurer ce mode de déplacement.

Mjidi a souligne que cette réunion concrétise la détermination de l’Etat d’aborder cette question épineuse qui est à l’origine de la préservation de la dignité humaine et particulièrement l’ouvrier agricole, en lui permettant de se déplacer dans des conditions favorables, selon un communiqué publié mardi par le ministère du Transport.

Il a souligné la portée des campagnes de sensibilisation, de sanction et de contrôle afin d’éviter les risques d’accidents lors des déplacements des ouvriers, appelant, dans ce cadre à dynamiser le rôle des directions régionales du transport et des contrôleurs du transport terrestre.

Pour sa part, Belhadj a fait observer que cette réunion était une nécessité impérieuse, surtout qu’elle coïncide avec le démarrage de la saison agricole hivernale, ce qui demande d’accélérer la résolution de ce problème, en évitant les accidents auxquels s’exposent la femme rurale, tout en lui garantissant son droit au déplacement sécurisé.