L’Association Tunisian Smart Cities lance, avec l’appui de la société civile, un programme d’accessibilité des espaces publics et lieux de baignade (plages), au profit des personnes à mobilité réduite. Mais, vu la situation sanitaire critique due à la pandémie du coronavirus, seules quelques actions ont été confirmées à Bizerte et à Gabès. La concrétisation effective du projet est prévue pour l’été 2022.

D’après Tunisian Smart Cities, ce projet qui concerne notamment les régions de Bizerte, Monastir, Djerba, Gabès et La Marsa, vise à aménager les fronts de mer pour permettre l’accessibilité et la baignade des personnes en situation de handicap, à travers la mise à disposition d’équipements spécifiques tout l’été.

Ce concept d’aménagement propre permet à toute personne peu importe ses capacités ,de se déplacer et d’utiliser les services offerts à tous. Cela implique d’assurer l’accès à tous les domaines de la vie en société (service de transport, espaces publics, services publics espaces culturels et de loisirs…) à travers des technologies d’assistance intégrées à tous les aspects de la ville y compris l’infrastructure et les services.

Le projet émane d’une initiative citoyenne lancée par Nawfel Guerfeli, acteur indépendant de la société civile. Ce dernier cible à prendre une dimension nationale et d’être dupliqué dans d’autres villes côtières tunisiennes parmi celles adhérentes au programme Tunisian Smart Cities.

Suite à l’appel à candidatures lancé en décembre dernier, 88 villes ont manifesté leur intérêt à intégrer l’écosystème des villes intelligentes et durables dont 35 villes côtières réparties sur 12 gouvernorats. Une ville intelligente est bien entendue une ville accessible.

Toutes les catégories de la population ont le droit de bénéficier des opportunités offertes à tous et de pouvoir circuler et accéder aux bâtiments et aux espaces publics. Même les personnes en situation de handicap ont le droit de jouir des mêmes privilèges que n’importe quelle personne.

Les espaces de loisirs et les lieux de baignade, comme les plages, doivent être également capables de recevoir tous les publics. Cela nécessite l’installation d’infrastructures d’équipements spécifiques pour faciliter le passage des personnes en fauteuil roulant et leur garantir une certaine autonomie.

Pour donner à cette action une base légale et améliorer la prise en charge des personnes à mobilité réduite, les initiateurs de ce projet déploient les efforts pour influencer les pouvoirs publics pour la mise en vigueur des textes de loi sur l’accessibilité aux espaces et établissements publics.