Dans un document intitulé ” Les femmes de ménage en Tunisie, avant, pendant et après la pandémie”, l’ONG estime nécessaire de conférer davantage de justice et d’équité aux professionnels du ménage à travers un cadre législatif approprié.

Selon ce document, les femmes de ménage doivent bénéficier, en vertu de la loi, d’un congé hebdomadaire et dédommagées en cas d’accident de travail.

Cette législation s’appliquera aux femmes de ménage tunisiennes et devra inclure aussi les migrantes, sans discrimination aucune, ajoute le forum.

Il a recommandé aussi de sanctionner les actes d’agression, de viol et de violence commis contre les femmes de ménage, outre la fixation de l’âge minimum de travail et l’interdiction du travail des mineurs.

A noter que les données officielles publiées par le ministère de la femme, de la famille et des séniors, font état de 40 mille femmes de ménage en exercice.

Ce secteur est classé deuxième en matière d’employabilité des femmes après celui du textile (77%).