Le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA), Samir Majoul, a plaidé, samedi, en faveur de la concrétisation d’un plan d’action visant à aider les entreprises, les professions et les métiers affectés par la pandémie du Covid-19.

Majoul qui intervenait à l’occasion de la Fête internationale du travail, célébrée le 1er mai de chaque année, a indiqué qu’un tel plan pourrait permettre aux entreprises en difficultés de rétablir leurs équilibres financiers en accédant aux financements nécessaires et partant utiliser à bon escient leurs ressources humaines et éviter les licenciements

Le gouvernement, le secteur bancaire et financier, et les syndicats gagneraient à s’engager à ce plan, d’après Majoul, qui appelle également à renouveler le dialogue social dans le but de sauver les emplois et les entreprises, à travers un agenda qui tient compte de la conjoncture actuelle.

“La Tunisie n’a pas de choix que de renoncer aux désaccords et de privilégier l’intérêt suprême du pays”, a-t-il encore dit, soulignant que l’organisation patronale est déterminée à aboutir au climat de concorde dont la Tunisie a besoin.

De son côté, le président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) Abdelmajid Zar , a souligné qu’il est temps “de réfléchir et d’œuvrer pour libérer l’économie des tiraillements politiques pour pouvoir instaurer un nouveau plan de développement qui consacre l’esprit d’initiative privée et à stimule l’investissement”.

Le responsable a rappelé, dans ce contexte, l’aspect stratégique du secteur de l’agriculture et de la pêche, qui contribue à l’emploi d’environ 50 % de la population active totale (emplois permanents et saisonniers), estimant que l’agriculture demeure la solution pour lutter contre le chômage, notamment des diplômés du supérieur.

“Durant la crise sanitaire que’a vécu et vit encore le pays, le secteur agricole à atteint une forte valeur ajoutée et un taux de croissance estimé à 4, 4 %, et la Tunisie a pu atteindre l’autosuffisance, en réalisant des excédents dans la plupart des produits”, a laissé entendre le premier responsable de l’UTAP..