Le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) alerte citoyens, autorités et structures publiques que des “parties étrangères au secteur” délivrent des cartes de presse et des ordres de mission à des personnes qui n’ont pas la qualité de “journaliste”.

Le syndicat rappelle, dans une déclaration publiée vendredi 19 février 2021, que seuls la Commission nationale d’octroi de la carte du journaliste professionnel et le SNJT sont habilités à le faire.

Le syndicat met en garde contre l’usage de “fausse qualité” et la détention de carte professionnelle non reconnue par les structures compétentes. Il appelle les autorités publiques à lutter contre ces pratiques douteuses qui sont de nature à nuire à l’image du journaliste.

Le syndicat dénonce, aussi, la prolifération “des centres suspects” qui prétendent dispenser des formations accélérées aux journalistes, ce qui, a ajoute la même source, ouvre la voie à l’exercice anarchique de la profession. Le SNJT s’interroge sur ceux qui se cachent derrière ces centres ainsi que sur leurs sources de financement.

Le journalisme, tient à rappeler le syndicat dans sa déclaration, est enseigné à l’Institut de presse et dans les universités privées agréées par le ministère de tutelle.