Un plan d’action de partenariat commun pour renforcer la coopération et les priorités mutuelles dans le développement et dynamiser les investissements publics et privés en Afrique, a été signé, le 20 janvier, entre la Banque africaine de développement (BAD) et la Banque européenne d’investissement (BEI).

Ce plan d’action conjoint, signé lors d’une cérémonie virtuelle précédée d’une table ronde avec des représentants des deux institutions et défini à la suite d’une réunion de la délégation de la BEI avec la BAD en février 2020, permet aux deux institutions de développer un panier commun de projets bancables axés sur des domaines complémentaires auxquels chaque partenaire pourra mettre à profit ses avantages comparatifs.

Il s’agit notamment de la lutte contre les effets du changement climatique et la viabilité environnementale, les investissements novateurs de grande ampleur dans des infrastructures de qualité, les infrastructures et les services pour les technologies de l’information et de la communication, l’inclusion financière prenant en compte l’égalité des sexes et visant à l’autonomisation des filles et des femmes, l’éducation, la formation et la santé. Cet accord intervient en pleine pandémie de Covid-19, qui a engendré une hausse de la pauvreté sur le continent africain et menace les marchés et les moyens de subsistance, renforçant ainsi la nécessité d’agir de toute urgence.

Au cours des cinq dernières années, le portefeuille commun des deux institutions est passé à 3,4 milliards d’euros et a généré un total d’investissements de 10,2 milliards d’euros pour vingt-six projets à travers le continent. Le récent travail de coopération mené pour augmenter le financement du capital-risque des entreprises axées sur l’innovation et les technologies, grâce à l’initiative ” Boost Africa ” et à la participation au programme ” Desert to Power “, montre comment les banques publiques contribuent à l’accélération des financements dans les domaines prioritaires. La participation financière et technique unique des banques publiques a encore été démontrée au début de ce mois lorsque les présidents de la BEI et de la BAD ont confirmé un soutien accru à la biodiversité et à l’investissement au Sahel dans le cadre de l’initiative de la ” Grande muraille verte “, approuvé lors du “One Planet Summit”.