Une personne sur cinq se trouve dans des zones agricoles victimes de pénuries ou à une rareté de l’eau très élevées en Afrique du Nord, en Asie centrale ainsi qu’en Asie occidentale.

Onze pays, tous situés en Afrique du Nord ou en Asie, sont confrontés aux deux difficultés, indique le dernier rapport de l’Organisation de Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), sur la ” Situation mondiale de l’alimentation et de l’agriculture “.

L’organisation onusienne qualifie de “nécessaire et urgent” d’adopter une solide comptabilité de l’eau, un système clair d’allocation des ressources en eau et des technologies modernes, et de passer à des cultures qui exigent moins d’eau.

Le volume moyen d’eau douce par personne, en 2017, était d’environ 43 000 m3 en Océanie, et d’à peine 1 000 m3 en Afrique du Nord et en Asie occidentale.

Environ 11% des terres de culture pluviale, dans l’ensemble du monde, soit 128 millions d’hectares, subissent de fréquentes sécheresses, de même que 14% des pâturages, soit 656 millions d’hectares.

En ce qui concerne les terres irriguées, ce sont plus de 60% (soit 171 millions d’hectares) des cultures irriguées qui sont soumises à un stress hydrique élevé, indique ce nouveau rapport annuel de la FAO.