Le ministre des Affaires étrangères, Noureddine Erray, a déclaré que la position de la Tunisie concernant le dossier libyen est claire et repose sur la légalité internationale, les résolutions de l’ONU et l’accord politique en rapport avec le gouvernement d’entente nationale en Libye, le Conseil présidentiel et le parlement libyen.

Cité par la TAP, mercredi 1er juillet 2020, il a ajouté que la Tunisie appelle à une “solution politique libyenne-libyenne, rejette toute ingérence étrangère dans ce pays, et rejettera toute future intervention”.

Il a expliqué que la diplomatie tunisienne “travaille discrètement, interagit quotidiennement avec toutes les parties libyennes concernées et les acteurs internationaux pour relancer le processus politique, jusqu’à ce que les Libyens décident eux-mêmes du sort de leur pays”.

Erray a déclaré qu’il y a “des efforts louables qui doivent être conjugués pour persuader les Libyens de la nécessité du dialogue afin de déterminer leur propre destin”, soulignant que “la sécurité de la Libye fait partie de la sécurité nationale tunisienne, et les intérêts des deux pays sont liés et interdépendants “.

Il a souligné que “la Tunisie oeuvre en vue de créer une atmosphère positive entre les protagonistes afin de faire avancer le processus politique”.

Le ministre des Affaires étrangères a ajouté qu ‘”il n’y a pas de changement dans la position tunisienne sur le dossier libyen, et que le président de la République détermine la politique étrangère du pays”, en allusion aux déclarations du président Saied concernant ce dossier, lors de sa récente visite en France.

La Tunisie agit, a-t-il dit, en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité en ce qui concerne les questions libyennes et palestinienne, et cherche à activer le rôle des Nations Unies et du Conseil de sécurité et à faire en sorte que toutes les négociations soient sous l’égide des Nations Unies.

Par ailleurs, le ministre des Affaires étrangères a affirmé que son département donne la priorité au dossier de la disparition des journalistes tunisiens, Nadhir Ktari et Sofiène Chourabi, et que les services diplomatiques à Tripoli et les organes centraux s’emploient pour élucider cette affaire.