Une unité sanitaire à l’hôpital universitaire de Sahloul de Sousse, consacrée à la prise en charge des patients contaminés par le coronavirus et réalisée en moins de 15 jours , a été inaugurée jeudi.

Les travaux de réalisation de cette unité sanitaire ont été financés par l’homme d’affaire Tunisien Moez Driss, dans le cadre de son soutien aux efforts de l’état visant à lutter contre le coronavirus.

Le ministre de la santé Abdelattif Mekki et le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) Noureddine Taboubi et le président de l’union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA) Samir Majoul ont assisté à l’inauguration de cette unité sanitaire.

Cette unité sanitaire baptisée ” Unité Covid 19 ” qui a été construite sur une superficie de 400 mètres carrés, comprend une salle d’attente, 8 salles d’hospitalisation d’une capacité de 3 patients chacune et une grande salle consacrée aux patients ordinaires abritant 6 patients au maximum, a déclaré le chef de service des urgences, Riadh Boukef.

Boukef a, dans une déclaration à l’agence TAP, appelé le ministère de la santé à renforcer le service des urgences de l’Hôpital Sahloul en capacités humaines, afin de faire face à la hausse du nombre des patients traités dans cet établissement .

A cette occasion, le ministre de la santé, Abdellatif Mekki a adressé ses remerciements à l’initiateur de ce projet, louant les efforts déployés par tous ceux qui ont contribué à la réalisation de cette unité sanitaire, qu’il décrit comme étant un ” symbole de solidarité et de coopération entre toutes les catégories sociales, pour permettre à notre pays de dépasser la crise actuelle et vaincre la pandémie “.

Le ministre de la santé a indiqué que cette unité sanitaire, dotée d’équipements sanitaires de pointe empêchera la propagation du coronavirus dans les autres services de soins de l’hôpital de Sahloul.

Il a affirmé que l’engagement des citoyens à respecter le confinement sanitaire général , le renforcement des mesures préventives et les décisions de fermeture des cafés, des établissements éducatifs et des mosquées ont permis de limiter les répercussions dangereuses de la pandémie.