A la veille du coup d’envoi de la 24e édition de la Coupe d’Afrique des nations de handball (CAN-2020: 16-26 janvier), toutes les conditions de succès sont réunies et il ne reste que quelques petits détails à régler pour en faire une véritable liesse du handball africain, a assuré le président de la Fédération tunisienne (FTHB), Mourad Mestiri, mercredi, en marge de la conférence de presse donnée en fin de matinée à Hammamet par le comité d’organisation du tournoi.

De son côté, le représentant de la Confédération africaine de handball (CAHB) et directeur de la compétition, Pedro Godinho s’est dit confiant quant au succès de la CAN grâce, notamment, au “savoir-faire et à l’expérience de la Tunisie en la matière et à l’infrastructure en place propice pour l’organisation de ce genre d’évènements.

Et le responsable d’ajouter dans une déclaration à l’agence TAP que l’édition de Tunis 2020 annonce une nouvelle ère dans l’histoire du handball africain en engageant dans la compétition et pour la première fois 16 sélections et en étant qualificative pour les jeux olympiques de Tokyo 2020 (Vainqueur) et aux différents tournois de repêchage pour les mêmes jeux prévus en Allemagne, en Norvège et au Danemark en avril prochain, ainsi qu’au championnat du monde de la discipline Egypte 2021 (les six premiers).

Pour sa part, le représentant de la Fédération internationale de Handball (IHF), Dietrich Sp?te a loué les efforts consentis par la Fédération tunisienne pour garantir une bonne organisation de la CAN, faisant remarquer que la 24e édition est un rendez-vous important pour donner une image positive qui soit le reflet de l’évolution du handball africain et du souci de l’instance internationale et de la CAHB pour promouvoir ce sport sur le continent.

Interrogé sur un éventuel recours à la technologie de la VAR (vidéo assistance à l’arbitrage), Sp?te a affirmé que ce procédé en est toujours au stade de l’expérimentation en vue de garantir tous les attributs du succès à son usage lors des compétitions internationales officielles.

Et d’expliquer que l’IHF a, depuis cinq ans, engagés des observateurs chargés de suivre la formation dispensées aux arbitres et de l’évaluation de leurs prestations lors des rendez-vous officiels et ce, en vue d’élever le niveau de l’arbitrage africain et d’en promouvoir la représentativité à l’échelle mondiale et olympique.