Une convention d’action commune a été signée, jeudi 18 avril, entre l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), d’une part, et le Groupe Chimique Tunisien (GCT) et la Compagnie des Phosphates de Gafsa (CPG), d’autre part, afin de renforcer leurs capacités d’adoption des principes d’intégrité, de redevabilité et de bonne gouvernance.

Cette convention a aussi pour objectif d’élaborer un programme de formation et de créer une base de données relative à la bonne gouvernance, outre la mise en place, par le GCT et la CPG d’une structure pilote pour instaurer ces principes, parmi leurs services.

Le président de l’INLUCC, Chawki Tabib, a souligné l’importance d’une telle convention dans l’instauration des principes de la transparence et de la bonne gouvernance au sein des deux sociétés, notamment face à la récurrence des dossiers de soupçons de corruption les concernant, transférés à l’Instance.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et des PME, Slim Feriani a affirmé la détermination de son département à mettre en application la convention d’action commune préalablement signée avec l’INLUCC, laquelle stipule la mise en place d’un plan d’action bilatéral et l’instauration d’une approche participative pour inclure la bonne gouvernance dans d’élaboration des business plans des entreprises opérant sous la tutelle du ministère et les procédures de recrutement, d’appel d’offres et de consultation.

Toujours selon le ministre, ” la convention signée entre le ministère et l’INLUCC prévoit également la fixation d’un calendrier pour le traitement des dossiers de soupçons de corruption par une équipe de travail mixte et l’élaboration d’un plan pour le traitement des dossiers urgents “.

Feriani a, par ailleurs, annoncé le choix de quatre sociétés relevant du ministère pour servir ” d’îlots d’intégrité “, à savoir la STEG, l’Agence Foncière Industrielle, le GCT et la CPG.