L’Office national de l’assainissement (ONAS), l’Agence foncière industrielle (AFI) et la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) occupent les 3 premières positions en matière de gouvernance des entreprises publiques, avec des taux variant entre 82 et 84%.

Par contre, TUNISAIR et la Société régionale de transport de Béja (SRTB), entre autres, occupent les derniers rangs avec des taux allant de 16 à 35%.

Cet indice, élaboré pour la première fois par l’ATCP, a permis d’évaluer un échantillon de 36 entreprises publiques qui ont répondu à l’enquête sur un total de 97 entreprises, ayant reçu le questionnaire, destiné à mesurer la gouvernance des entreprises publiques.

Intervenant au cours d’une conférence de presse, tenue jeudi 7 février, Charfeddine Yaakoubi (membre du Comité de direction de l’ATCP) a ajouté que les 61 entreprises qui n’ont pas répondu au questionnaire ne réagissent pas à loi sur l’accès à l’information, ce qui démontre la faiblesse de la transparence, soulignant la nécessité de mettre ces dernières dans une “liste des entreprises à contrôler“ dans les plus brefs délais.

Selon le rapport réalisé entre 2017 et 2018, 43% des entreprises ont obtenu un taux en deçà de la moyenne et 27% ont obtenu une bonne évaluation dans le domaine de la gouvernance.

Le rapport a démontré que 51% des entreprises publiques n’ont pas des commissions d’audit et 57% n’ont pas des unités de contrôle de gestion.

Le rapport a également démontré que 22% de ces entreprises ne disposent pas d’une direction de gestion des risques.

Evoquant la transparence et les relations avec l’autorité de la tutelle, Yaakoubi a précisé que 49% des entreprises publiques, concernées par le questionnaire, ne publient pas à l’avance, sur leurs sites électroniques, les informations stipulées par la loi numéro 22 relative à l’accès sur l’information.