
Le tome 2, objet de la présentation s’ouvre sur l’histoire assez confuse du 17ème siècle, où d’interminables guerres ont opposé d’un côté les deys, redoutables représentants de l’armée des janissaires voulant imposer une autorité militaire qui exclut les autochtones, sur le modèle de la Régence d’Alger, et de l’autre, les beys, favorables à une monarchie “civile ” bien intégrée dans le pays par la conclusion d’ alliances matrimoniales avec des familles locales, tribales et citadines, associées à l’administration des affaires.
Ces guerres se terminent par la victoire des beys et la mise en place de la dynastie éphémère des mouradîtes, ensuite celle des Houssaynîtes: cette dernière, fondée par un corghli, de mère “tunisienne” et de père “turc”, a-t-elle pour autant incarné un pouvoir national ? C’est la question de fond que pose cet ouvrage, en adoptant une démarche qui s’appuie sur une restitution très précise des événements, en focalisant sur des personnages (acteurs historiques) peu connus, tout en intégrant l’histoire locale dans un cadre géographique plus large, celui du Maghreb et de l’Empire ottoman.

Le troisième volume sur le harem est actuellement sous presse.


