Le secrétaire général du Parti Al-Joumhouri, Issam Chebbi, estime que la crise de gouvernance en Tunisie a trop duré et qu’elle est devenue une menace pour la transition démocratique, expliquant les causes du conflit entre les deux têtes de l’exécutif par la volonté de vouloir se positionner en prévision des prochaines échéances électorales.
S’exprimant lors d’un meeting populaire organisé à Nabeul, Chebbi a ajouté que cette crise s’est répercutée sur la stabilité du pays, appelant les parties au pouvoir à respecter la Constitution et à résoudre les conflits loin des institutions de l’Etat pour arriver aux élections avec le moins de dégâts et de pertes.
Il a indiqué que le gouvernement ne dispose plus de la majorité parlementaire et se trouve dans l’incapacité de faire passer les lois en allusion à la non adoption, lors d’une plénière tenue jeudi dernier, du projet de loi portant amendement des régimes des pensions civiles et militaires de retraite et de survivants dans le secteur public.
Il a souligné que la responsabilité des partis d’opposition est plus grande que jamais, d’autant que la Tunisie a besoin d’un nouveau bloc politique pour défendre la transition démocratique.
“La situation exige des Tunisiens de sortir dans la rue pour manifester leur colère, a-t-il dit, appelant à ce que ces manifestations soient pacifiques et encadrées.