La Commission des finances, de la planification et du développement à l’ARP, a entamé, jeudi, en présence du ministre des Finances Ridha Chalghoum, l’examen du projet du budget de l’Etat pour l’exercice 2019 et du projet de la loi de finances (PLF 2019), dernière étape avant sa discussion et son adoption, début décembre par l’Assemblée.

Chalghoum a présenté à la commission le projet du budget de l’Etat pour 2019 et les hypothèses sur lesquelles le gouvernement l’a élaboré ainsi que le projet de la loi de finances 2019 (PLF), outre les mécanismes mermettant de mobiliser les ressources nécessaires à sa réalisation.

Le Budget 2019, qui a été adopté, le 10 octobre en conseil ministériel, est estimé à 40,8 milliards de dinars, ce qui représente une hausse de 8,5%, par rapport au budget de 2018 pour atteindre une croissance escomptée de 3,1%. Il est réparti entre dépenses de gestion (25 milliards de dinars, dont un montant de 4,3 milliards de dinars sera alloué à la compensation), remboursement de la dette publique – le principal et l’intérêt- (9,3 milliards de dinars) et dépenses de développement (5,3 milliards de dinars).

Le projet de la loi des finances (PLF 2019) prévoit une série de mesures fiscales, visant à renforcer les recettes de l’Etat, à maîtriser les dépenses et à impulser l’activité économique, à même d’assurer la maîtrise des équilibres des finances publiques.

La création d’une banque des régions pour faciliter l’accès au financement des PME et des projets innovants, notamment ceux implantés dans les régions est également prévue dans le cadre du PLF.

Il préconise, également, la révision de l’impôt sur les sociétés de 25% à 13,5%, à partir de janvier 2021, pour les sociétés exerçant dans les secteurs à forte valeur ajoutée (les industries électroniques, électriques et mécaniques, celles du câblage, les industries agroalimentaires, pharmaceutiques, du textile-habillement, automobile et aéronautique…).