En plein essor en France, le secteur BTP et infrastructures représente à lui seul un total de 150 milliards d’euros de chiffre d’affaires, dont 128 milliards uniquement en métropole, pour une proportion de 1,5 million d’actifs au total.

Cette croissance s’explique principalement par la construction de logements neufs, en progression de 12,8% en 2017 et 8,9% en 2018.

Alors que ce secteur semble être au beau fixe en France, qu’en est-il de la situation en Afrique ?

Selon un rapport annuel de la BAD (Banque africaine de développement), le continent doit investir entre 130 et 170 milliards de dollars par an dans l’infrastructure, cependant cet investissement ne s’élevait qu’à 62 milliards de dollars pour l’année 2016.

La croissance de ce secteur n’est pas uniforme sur l’ensemble du continent, montrant ainsi des faiblesses structurelles importantes. Le développement des infrastructures étant l’enjeu majeur du développement africain, il conditionne également le développement des autres secteurs.

Selon la Banque africaine de développement, «le retard industriel du continent s’explique principalement par le manque d’infrastructures de production électrique, hydraulique et de transports, lesquelles permettraient aux entreprises de prospérer dans ces industries aux forts avantages comparatifs».

Il est facilement possible de constater quelques grandes tendances, liées aux stratégies différentes des États et des acteurs : ville nouvelle, énergie propre, assainissement des eaux…

Quels sont les axes sur lesquels les coopérations entre entreprises françaises et africaines sont souhaitables ?

Ces rencontres sectorielles BTP et infrastructures permettront aux participants de rencontrer un maximum d’opérateurs locaux, de collecter des informations opérationnelles, de prendre part à des rendez-vous qualifiés avec les décideurs du secteur et de trouver des partenaires et distributeurs.