Le secteur des phosphates est lui aussi dans un état aux limites. La Compagnie des phosphates de Gafsa (CPG) et le Groupe chimique tunisien (GCT) ont également épuisé leurs réserves : leurs pertes cumulées des dernières années approchent les 600 millions de dinars.

Le Groupe chimique ne parvient plus à honorer ses dettes contractées auprès d’institutions financières internationales et l’Etat qui a garanti ces dettes ne vient pas à son secours.

Selon les informations qui me parviennent, les salaires du mois prochain et du mois suivant ne pourront plus être versés qu’en prélevant sur les fonds dus aux fournisseurs.