La France est à la fois le premier partenaire économique et le premier pays générateur d’investissements étrangers en Tunisie, hors énergie. Elle accueille, en outre, la plus grande communauté tunisienne à l’étranger (environ 730.000 ressortissants). D’un autre côté, environ 30.000 ressortissants français sont établis en Tunisie.

Ce pays dispose d’environ 1 300 entreprises en Tunisie, et génère près de 135 000 emplois.

Il est le premier investisseur dans le pays, hors énergie et dispose d’un stock global d’IDE (investissements directs étrangers) de 1,4 milliard d’euros (environ 3,5 milliards de dinars) en 2016, et a aussi, généré 365 millions de dinars de flux d’investissements l’année écoulée, soit 30% des flux d’investissements entrants dans le pays, selon les données fournies par le Service économique et régional de l’ambassade de France en Tunisie.

La France est, également, le premier fournisseur et le premier client de la Tunisie. Elle dispose de plus de 15% de parts de marché dans le pays, et accueille 32% des exportations de la Tunisie en 2016.

La balance commerciale de la Tunisie est ainsi, largement excédentaire avec la France (930 millions d’euros, soit 2,3 Milliards de dinars). Toutefois, alors que les échanges franco-tunisiens progressaient en moyenne de 6% par an, entre 2005 et 2010, les échanges bilatéraux stagnent depuis 2011, avec une croissance annuelle moyenne de 1% entre 2011 et 2016. Au cours du premier semestre 2017, les échanges sont en recul de plus de 3% par rapport au premier semestre 2016.

La France est encore, le premier pourvoyeur de touristes européens malgré la baisse du flux touristique français en Tunisie depuis 2011. Quelque 390 684 touristes français ont visité le pays en 2016 (-15,9% par rapport à 2015), contre 1 385 293 en 2010. Ce nombre s’est monté à 476 740 touristes au 20 octobre 2017 (soit +46,5% par rapport à 2016).

D’après l’ambassade de France en Tunisie, “la France souhaite encore renforcer ses investissements en Tunisie dans les années à venir, notamment en privilégiant deux tendances, à savoir primo, les investissements orientés vers le développement du marché intérieur tunisien, sur la base d’accords avec des partenaires locaux, par exemple via des importateurs ou des franchises (comme c’est le cas dans le secteur du tourisme et de la distribution). Secondo, les développements conjoints vers les marchés tiers sont privilégiés, à savoir les colocalisations, et enfin conquête de marchés tiers et notamment l’Afrique et le Moyen Orient.