La Tunisie demande un engagement collectif et international pour appliquer les clauses de l’Accord de Paris

Le ministre tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Samir Taieb, a indiqué que la Tunisie œuvre à réduire de 41% les émissions de gaz à effets de serre à l’horizon de 2030 par rapport à son niveau de 2010, en ciblant les secteurs des énergies renouvelables, l’agriculture et les forêts ainsi que le traitement des déchets. Pour ce faire, il appelle à “un engagement collectif international en application de l’Accord de Paris sur le climat”.

Intervenant à l’occasion de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP23) qui se tient du 6 au 17 novembre à Bonn (Allemagne), en présence du secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, Taieb a précisé que la Tunisie a entamé la mobilisation des moyens de renforcement et d’appui, depuis son approbation de l’Accord de Paris, à travers l’adoption par le gouvernement de la politique d’énergie en 2030 et la décision de créer un fonds de transition énergétique.

Le ministre a relevé que les pays en développement, telle que la Tunisie, sont très sensibles aux impacts du changement climatique, étant donné que leurs économies sont basées sur les ressources naturelles, soulignant que la Tunisie œuvre à enraciner l’efficacité et la pérennité, appelant à l’importance de l’engagement collectif dans la mise en œuvre de l’accord de Paris et le renforcement des moyens au profit des pays en développement.

Les efforts internationaux appellent à la maîtrise de la canicule de deux degrés au niveau mondial à l’horizon de 2100 et à la poursuite des efforts pour atteindre un niveau maximum ne dépassant pas 1, 5 degrés.