PLF 2018 : Ghazi Jribi satisfait de l’augmentation du budget du ministère de la Justice

Le ministre de la Justice, Ghazi Jribi, a indiqué que le budget de son département pour 2018 est estimé à 591,578 millions de dinars, soit une augmentation de 9,7% par rapport à 2017, se félicitant de cette augmentation “étant donné les multiples projets programmés par le département pour rétablir la confiance des citoyens en la justice et rapprocher les services dont ils ont besoin”.

Lors de son audition jeudi devant la commission de la législation générale du parlement, le ministre a souligné que son département a lancé un grand projet de rénovation des infrastructures de plusieurs tribunaux et l’édification d’autres tribunaux, dont la cour de première instance de Tunis, la mise en place d’annexes du tribunal foncier dans les régions ainsi que plusieurs tribunaux cantonaux, la dernière en date à Ghomrassen dans le gouvernorat de Tataouine.

Il a annoncé d’autre par la signature vendredi d’une convention avec le ministère des technologies de communication pour l’installation d’un système informatique intégré, la connexion entre tribunaux et administration ainsi que la numérisation de tous les dossiers par souci de préservation des droits des citoyens dont le financement est assuré par la Banque Africaine et l’Union Européenne.

“L’infrastructure et le système informatique sont essentiels pour développer le système judiciaire, faciliter la mission des magistrats et alléger la charge du travail en raison du manque de juges”, a-t-il fait valoir.

Au sujet du système pénitentiaire, Jribi a affirmé que son département ouvre à la modernisation des infrastructures et à l’extension des prisons dans les régions, à l’instar des gouvernorats de Béja et Kébili dont les deux prisons seront dotées de 1000 lits supplémentaires.

Il a estimé à cet égard que l’extension des prisons et la construction d’autres établissements “ne signifie pas une hausse du nombre des prisonniers mais atteste de la volonté du département de justice d’atteindre les normes internationales qui fixent à 4 mètres carrés l’espace réservé à un détenu alors que la norme disponible est de 1,2 mètres carrés “.