Economie : Des comités d’entreprises françaises veulent soutenir la reprise du tourisme tunisien

Par : TAP

entreprise-francaise.jpgUne délégation de 100 représentants de comités d’entreprises françaises et de syndicats effectuera une visite en Tunisie du 2 au 5 juin 2016, pour promouvoir la destination auprès des salariés français et reconquérir leur confiance.

Cette opération “Eductour” s’inscrit dans le cadre d’un projet d’appui au tourisme tunisien et de relance du secteur touché par les attentats du terrorisme.

Le projet est initié par le consulat général de Tunisie à Paris, en partenariat avec différentes structures tunisiennes en France, à savoir l’ONTT, l’UGTT, la “Maison de Tunisie”, des professionnels tunisiens de tourisme installés en France et des acteurs de la société civile tunisienne et française.

Le consul général de Tunisie à Paris, Ali Châalali, précise qu’un “Comité d’appui pour le tourisme social et solidaire en Tunisie a été mis en place pour rétablir la confiance des structures syndicales françaises et des comités d’entreprises en la destination Tunisie. Plusieurs réunions avec différents syndicats français ont été organisées pour préparer le voyage”.

Au programme de cette visite, des rencontres avec les professionnels du tourisme en Tunisie et des institutionnels, une visite au musée du Bardo (le 5 juin prochain)…

On rappelle au passage que de janvier à avril 2016, les nuitées touristiques globales ont chuté en Tunisie de 43,8%, s’élevant à 2.523.326, par rapport à la même période de 2015, et les arrivées aux frontières ont baissé de 19,7%, à 1.146.395 personnes, selon les dernières statistiques du ministère du Tourisme.

Idem pour les recettes touristiques qui ont suivi la même tendance, soit une chute de 47,6%, à 408,9 millions de dinars, au cours des 4 mois 2016.

Impactée par le terrorisme, la Tunisie ne figure plus sur les listes des pays proposées par les comités d’entreprises françaises. Ce réseau, qui comte 2.500 comités, présente un potentiel important pour propulser le secteur en difficulté depuis cinq ans et dont la contribution au PIB a baissé de 6 à 4%.