Internet dans le train : la SNCF va lancer un appel d’offres

597fc3f7a9a462d47087697ee1e5fbb6f6f3200d.jpg
égie numérique (Photo : Alain Jocard)

[02/01/2015 13:01:26] Paris (AFP) La secrétaire d’Etat chargée du Numérique Axelle Lemaire a indiqué vendredi que la SNCF “lancera un appel d’offres pour proposer un accès internet” dans les trains, dans le cadre de sa prochaine stratégie numérique.

Mais cela coûte “très cher en raison de la vitesse des trains et ce qui est fait sur Thalys (où les TGV sont équipés du wifi) est difficilement généralisable”, a précisé la secrétaire d’Etat.

La SNCF a précisé que cet appel d’offres devrait être lancé dans les prochains jours, et que l’installation du wifi dans les trains coûterait 350.000 euros par rame.

Mais le modèle économique reste à élaborer, au regard des solutions techniques qui seront proposées par les candidats. Par exemple, le wifi dans les gares, financé par de la publicité, ne coûte pas d’argent à la SNCF.

“Il y a dix ans, on a investi 30 ou 50 millions d’euros pour mettre le wifi dans le TGV Est et Thalys. Aujourd’hui, cet investissement est perdu. On a fait la bêtise de le faire nous-mêmes”, avait indiqué Guillaume Pepy au début du mois de septembre.

Axelle Lemaire s’était fait remarquer mi-octobre en interpellant directement la SNCF sur Twitter sur le sujet, invitant l’entreprise ferroviaire à “discuter wifi dans le train” avec elle.

Le groupe public doit présenter début février son plan numérique.

Un poste de directeur général du numérique a été créé dans le cadre de la réforme ferroviaire, entrée en vigueur au 1er janvier. Il a été confié à l’actuel directeur général de voyages-sncf.com, Yves Tyrode.

Le patron de la SNCF Guillaume Pepy avait indiqué que l’objectif est de se mettre “au niveau d’autres grands groupes, qui ont compris que le numérique, ce n’est pas une couche superficielle, mais que cela révolutionne le métier même. Nous sommes au début de la transformation, une transformation industrielle aussi”.

Pour lui, “le digital doit être un levier de transformation”.

Les nouvelles technologues sont utilisées “pour déceler les incidents plus rapidement ou faire de la maintenance prédictive”, avait souligné Yves Tyrode.